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La mauvaise réputation des Parisiens: réelle ou surfaite?

Vous le savez tous, les Parisiens ont mauvaise réputation. Tant à l’étranger qu’auprès de leurs compatriotes régionaux et provinciaux… Suffit de googler «Parisiens» et «réputation» pour se rendre compte que le débat fait rage depuis des lunes. Non seulement la question «Pourquoi les Parisiens ont mauvaise réputation?» a été posée sur de nombreux sites Questions/Réponses (Yahoo, QcTop, Ranska, etc.), mais nombre d’articles – récents ou non – sont aussi directement ou indirectement dédiés au sujet de l’image des Français en général et des Parisiens en particulier.

En 2008, La Cyberpresse a, par exemple, publié un article de l’AP sur les Paris Greeters, ces «Parisiens d’un jour, Parisiens toujours» bénévoles qui se sont donnés pour mission de faire découvrir la ville Lumière aux touristes, comme s’ils étaient leur ami. «J’ai toujours entendu mes amis américains me dire des choses du genre : «Paris est merveilleux, mais pas les Parisiens». Et j’ai toujours voulu y faire quelque chose», a raconté le Greeter Christian Ragil à l’AP.

Bien avant, en mars 2006, le blogue de réflexion politique bretonne Nadoz parlait d’un reportage qui avait été diffusé dans l’émission Ça se discute, sur France 2. Le titre? «Pourquoi les Français ont-ils si mauvaise réputation?» (tiens donc!). Dans un billet du blogue, on peut lire mot pour mot:

On peut classer les opinions sur les Français en 2 catégories :

-pour les pays du Nord, les Français sont : chauvins, bavards, désobéissants, frivoles et inorganisés.

-pour les pays du Sud, les Français sont : snobs, vaniteux et donneurs de leçons.

-en revanche, ils sont d’accord pour dire que les Français sont  froids, malpolis, égocentriques et bons vivants.

L’arrogance est un mot qui est revenu souvent parmi les invités de l’émission :-)) …et une phrase comme : les étrangers adorent la France sans les Français!

3 ans plus tard, il semble que les perceptions soient restées les mêmes et ce tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays… Une récente étude menée auprès d’hôteliers par TNS Infratest pour le compte de Expédia classe les Français au top… des pires vacanciers! Pour les curieux, ce sont les Japonais, les Anglais et les Canadiens qui se retrouvent aux premières loges des «meilleurs». Plus de 4500 hôteliers à travers le monde ont donné leur avis, selon 9 critères qui vont de la propreté à l’élégance en passant par le savoir-vivre et la générosité. Et quels sont les travers des Français selon ces hôteliers? En plus d’être réfractaires aux langues étrangères, ils seraient pingres, râleurs et impolis…

Et si on revient spécifiquement à Paris, un récent article de Reuters titre Paris sourire ou Paris grincheux, le coeur des touristes balance

Et moi mon coeur? Il se dit que c’est difficile de généraliser… Je pourrais dire que selon mon expérience, il y a un «gentil» pour un «chiant»… Deux ou trois gentils, même, certains jours. Les commerçants près de chez-moi, sont tous ADORABLES! Ma boulangère, mon caviste, le petit serveur du bistrot L’Avenue, l’équipe du Café Titon… tous sans exception. Grâce à eux, j’ai toujours une baguette chaude, je bois des vins exceptionnels à petit prix et mon allongé est toujours accompagné d’un sourire. Il y a les serveurs des Galopins, le resto qui se trouve au rez-de-chaussée du bloc où j’habite. Certains rangent leur vélo dans notre locker. Chaque fois que je les croise, j’ai droit à un «Bonjour» d’un enthousiasme… enthousiasmant!

Cela dit, j’ai eu aussi eu de mauvaises expériences. Comme la fois où je me suis aussi fait répondre de laver mon écran d’ordinateur avec de l’eau et du savon sur un ton suffisant par une revendeuse Apple à qui j’avais demandé si elle avait des lingettes sans alcool. Ou la fois où j’ai eu droit à un monologue sur le coût du papier de toilette, du savon à mains et de «l’eau» lorsque j’ai demandé à un sympathique gérant de bar VIDE si je pouvais utiliser les toilettes. Mes yeux jaunes et mon sourire n’ont pas suffi pour le convaincre de l’urgence. Avoir eu 3 ans et demi, je crois que j’aurais fait pipi drette-là, au milieu du bar. Misère! J’oubliais presque la fois où j’ai contacté un dentiste pour une petite urgence. Après m’avoir signifié qu’il partait en vacances le soir même et que son carnet était plus que plein, ce dernier a cru bon de m’expliquer en long et en large la désespérante situation à laquelle doivent faire face les membres de sa profession en France: le système de santé est en chute dans ce pays et tous les spécialistes, dentistes et ophtalmologistes, tous ses amis et collègues, s’expatrient vers des cieux meilleurs, comme les Émirats Arabes Unis. J’ai conclu notre conversation en lui souhaitant «Bonnes vacances! Vous en avez besoin, je crois…». Mais comme vous voyez, ça me fait des trucs à raconter…

Sans compter qu’il y a parfois une justice… Hier, par exemple, M. Paul et moi sommes arrêtés prendre une consommation près du Panthéon. C’était l’heure de l’apéro, mais comme nous étions complètement assoiffés, nous avons commandé une Vittel et un Perrier, «pour commencer». Malheureusement, le regard désapprobateur que la serveuse nous a alors servi (nous ne comprenons d’ailleurs toujours pas pour quelle raison puisque l’eau est plus chère que la bière, anyway!) a coupé notre envie de poursuivre avec autre chose. Quelques minutes plus tard, la «justice» s’est manifestée: alors qu’elle versait le Perrier dans mon verre, la Vitell a glissé hors du plateau avant d’exploser sur le trottoir dans un gros «BOUINK» mouillé. Je n’avais jamais vu un air snob devenir gêné aussi rapidement! C’est magnifique comme effet. Mes sentiments alternaient entre «Bien fait pour toi!» et «Pauvre petite!».

Au chapitre des anecdotes «poches», je m’en voudrais de passer sous silence un autre épisode «resto» qui nous a laissés sur notre appétit, M. Paul, mon amie Marie-Claude (MC pour les intimes) et moi, lors de notre récent passage à Bourgueil dans la Loire. C’était l’heure du lunch alors, dans un élan d’originalité, nous cherchions un endroit où luncher. Une (trop) gentille p’tite dame bénévole à l’Abbaye du village (lire «qui s’ennuie à longueur de journée et accapare tout touriste qui se pointe le bout du nez») nous a suggéré un resto au menu varié et aux prix honnêtes à quelques mètres de l’établissement religieux. «C’est propre», a-t-elle conclu sur un ton de confidence, laissant planer l’idée que tous les restos du coin ne méritent pas tel honneur.

Ah ben si c’est propre, let’s go guys! Nous nous y sommes donc rendus. Dès les premiers pas, on a droit à un accueil froid. Glacial. Il était clair que nous dérangions. Comme la vingtaine de clients attablés d’ailleurs. Le service? Lent et irrévérencieux. Quand MC n’a commandé qu’une entrée de champignons fourrés aux rillettes, la petite serveuse l’a regardée d’un air éberlué accompagné d’un «Juste ça?» bien aigu. Pour peu, elle s’étouffait avec sa salive. Surprise, MC a donc bonifié d’une salade. Ce qui n’aurait pas été nécessaire, l’assiette de champignons étant énorme. Je précise aussi que Paul, le plus affamé des trois. s’est fait servir son assiette au moins une quinzaine de minutes après nous. Mais le clou de repas, c’est sans contredit le morceau de plastique fondu qui trônait au centre de l’un des quatre champignons du plat de MC. Bien visible et bien fondu, il avait pris la forme du champignon. MC n’est pas dédaigneuse mais c’est difficile de laisser passer ça. Lorsqu’elle a évoqué la possibilité d’être compensée par un rabais ou un dessert gratuit, Paul et moi avons crié en coeur (et du fond du coeur): «OUBLIE ÇA!». Mise en garde qui a rapidement été confirmée. Lorsqu’on lui a signifié la chose, la serveuse a regardé le morceau de plastique d’un air «Ben voyons donc! Vous avez jamais vu ça du plastique?» en prononçant une phrase du type «Ça arrive. Voyez: il n’est pas fondu (!!!). Ça a dû tomber après». Puis elle est repartie sans plus de compassion. Voilà pour la compensation… Je serais curieuse de voir ce qu’on nous aurait servi dans un des restos pas «propre»…

Pour finir la rubrique «restos» sur une meilleure note, je tiens à dire que tous les endroits où nous avons soupé au cours de ce voyage, comme La Cale, par exemple, étaient EXCEPTIONNELS! Tant pour le service que pour la bouffe. Et à Paris, pas plus tard que vendredi soir, nous sommes allés dans un petit resto qu’on aime bien sur le bord du Canal St-Martin, La Marine. Même si c’était plus que plein, les serveurs étaient souriants, courtois et la bouffe, excellente.

Alors tout ça pour dire que c’est bien difficile de généraliser… Oui, le matin dans les transports en commun, je sens souvent une tendance à l’individualisme et au «et moi, et moi, et moi». C’est impossible de faire 5 pas sans se faire couper ou bousculer. «Il y a beaucoup de monde» pourrait être une excuse envisageable si je n’avais pas eu l’expérience de la Chine. Là aussi, il y a beaucoup de monde. Mais on sent une cohésion dans les mouvements de foule. Tout le monde suit. C’est rapide, efficace… et plus agréable.

Le métro de Shanghai, à l'heure de pointe, est bel et bien «bondé», mais pas «bordélique»: tout le monde suit son chemin sans se foncer de dans et c'est rapide et efficace. Le seul «hic», c'est que la notion de «bulle» n'existe pas.

Le métro de Shanghai, à l'heure de pointe, est bel et bien «bondé», mais pas «bordélique»: tout le monde suit son chemin sans se foncer dedans et c'est rapide et efficace. Le seul «hic», c'est que la notion de «bulle» n'existe pas, alors on peut se retrouver avec un Chinois dans nos chaussures/souliers 🙂

Pour le reste, je crois que j’ai aussi mon p’tit bonhomme de chemin à faire. Dans une de ses récentes chroniques Choc des Cultures sur Canoë , Marie-Julie citait la journaliste Judith Ritchie: «Pour découvrir Paris, il faut se tenir avec des Parisiens. Il faut sortir de ses habitudes, changer ses repères, ne pas tout comparer et adopter les mœurs d’ici». Je suis entièrement d’accord! Mon but n’est pas de devenir «Française», loin de là, mais d’essayer au maximum de «vivre Paris» et non de «subir la réputation des Parisiens»…

Cela dit, il y a un type de Parisiens auquel je refuse de m’habituer et que je qualifie d’indéniablement chiants et insolents: les MOUSTIQUES PARISIENS! Jamais ils ne m’avaient touchée, préférant se régaler sur M. Paul, avant que je ne tombe enrhumée. Mais dès que je me suis trouvée affaiblie par ce petit virus, vendredi, ils m’ont tous sauté dessus, privilégiant les articulations, les dessous de pieds… les endroits où ça pique plus pour mille et une raisons. Et leurs piqures… piquent! Je ne sais pas si c’est le vin et les fromages qui bonifient leur salive, mais je n’ai jamais ressenti pareilles démangeaisons de toute ma vie! Vive le «Apaysil», la version française et transparente de notre belle calamine rose!

Envie de visiter le Paradis? Venez! Je vous y emmène, à Bretteville-sur-Ay!!

Après notre séjour dans une pension «une étoile» à San Sebastian, M. Paul et moi avons fait un pacte: dorénavant, nous choisissons ensemble nos pensions. Je mets la barre haute pour le confort et lui la baisse le plus possible pour le prix, et nous prions tous les deux pour trouver les meilleurs deals qualité-prix en ville ou en village.

Je dois avouer (me semble que je multiplie les aveux sur ce blogue!) que plus je voyage (ou plus je vieillis?), plus le moment de «l’entrée dans la chambre d’hôtel» devient une mini-source d’angoisse. Comme si je craignais chaque fois être terriblement déçue par la nature anachronique des photos vues sur le site du gîte ou sur Tripadvisor. On dirait parfois (souvent?) que la photo a été prise dans une autre vie… Avant que le temps – et/ou la négligence? – ne fasse son oeuvre dévastatrice sur les couleurs, les meubles, le matelas, le tapis, la salle de bain et les murs. L’angoisse du gîte. Pourtant, un coup entrée, que la chambre soit moche ou pas, que le bain soit noir, beige ou blanc et que le matelas fasse «schouink schouink» ou non, je m’accommode. Mais je dois prévoir une mini-période d’adaptation (qui devient la période d’angoisse de M.. Paul qui craint chaque fois que je ne passe pas au travers :-))… Généralement, n’importe quel petit «plus» m’aide à passer à travers ce dur moment plus rapidement. Comme l’Internet haute vitesse gratuit, par exemple. Ben quoi… On est «branché» ou on l’est pas ;).

À Tours, j’ai dû vivre cette petite période transitoire (jusqu’à ce que je vois les 5 barres de mon AirPort se noircir: le signal était impeccable!)… Notre hôtel était correct et propre, mais la mollesse des matelas incitait à se lever tôt et le fait qu’il n’y ait pas de «vraie» douche incitait à se laver vite… Bref, un hôtel qui donne envie d’en sortir pour visiter. Ce qui est logique, quand on y pense :-). Et heureusement, nous avons dormi à cet endroit AVANT de découvrir le Paradis-avec-un-grand-P dans le Cotentin. Cotentin comme dans «immense contentement», mais pas pareil…

Je vous mets en contexte. C’est le long week-end du 14 juillet (on fait le pont comme beaucoup de Français). Ma grande et très chère amie Marie-Claude, incomparable rayon de soleil Québécois, est avec nous pour la semaine. On vient de visiter la Vallée-de-la-Loire et quelques-unes de ses vignes, et on fonce vers le Cotentin. Prochain arrêt, L’Biao Cotentin, petit gîte trouvé (par moi-même, comme vous savez maintenant) en googlant «Plus beaux villages de la côte normande». À l’heure des choix, la semaine précédente, je me suis fiée sur mon intuition. Je ne me rappelle plus comment je suis tombée sur ce gîte, mais je crois que M. Hasard s’est amusé avec moi (merci, M. Hasard!). Une recherche sur TripAdvisor m’a confirmé que les gens qui y ont séjourné avant ont adoré (M. Paul me dira ensuite que j’ai fait un peu d’aveuglement volontaire: il n’y avait que deux critiques!). On a appelé et bingo! Ils avaient de la place pour trois personnes, aux dates que nous désirions.

Nous sommes donc en route vers ce gîte, sans trop savoir ce qui nous attend (c’est également moi qui avais choisi l’hôtel précédent, il ne faut pas l’oublier). La route est longue. Plus longue que ce que notre généreux chauffeur avait calculé en regardant la carte routière. Je me retiens de demander «C’est encore loin Grand Schtroumph», mais la phrase me brûle la langue, les lèvres et même la gorge! Un arrêt pour souper en chemin me confirme que le Grand Schtroumph pense qu’on y est pas tout à fait encore. Mais quel arrêt! Un peu après Granville, alors qu’on vient de parler «fruits de mer», M. Paul aperçoit un petit resto de bord de route qui sert des produits marins de la région. Wouah! Je ne peux décrire les huîtres et les moules que nous avons mangées. Jouissif est le seul mot qui me vient en tête et je sais que ce n’est pas très concret comme description. C’est parce que c’était une expérience tellement… euh… GLOBALE! Jugez par vous-même!

Huîtres, moules, vin... Tout était délicieux!

Huîtres, moules, vin... Tout était délicieux!

Heureusement, en après-midi, M. Paul avait pris soin d’avertir nos hôtes que nous serions en retard… Il leur fait un petit update autour de 22h, juste avant avant que nous reprenions la route pour un petit 2 heures.

Direction: Bretteville-sur-Ay, petit village comptant 334 habitants selon ce que j’avais lu l’après-midi même sur mon iPhone. Petit village où le concept de lampadaire semble plutôt… optionnel. Ce qui – je vous le jure! – rend l’endroit d’autant plus sympathique! Quoique ce soit difficile de s’y retrouver la nuit tombée. Et la nuit accentuant les angoisses, vous comprenez que j’ai hâte de voir l’endroit où nous passerons les deux soirées suivantes. J’anticipe le fameux moment de transition…

Moment qui n’eut JAMAIS lieu! Une première :). L’endroit est magnifique (le mot est faible) même en pleine nuit et notre hôte tout à fait charmant. Sans compter que l’Internet haute vitesse fonctionne à quatre petites barres! Je partage avec vous la critique que je viens d’envoyer à TripAdvisor, question qu’il y en ait maintenant au moins 3. Je suis presque certaine que ce nombre augmentera à 5 sous peu (M. Paul et Marie-Claude, oui, c’est ma façon de vous mettre de la pression!):

J’hésite presque à mettre une critique, souhaitant que ce magnifique et accueillant B&B reste un secret bien gardé… par moi seule ;-). Mais ce serait vous priver d’un grand moment de bonheur dans un endroit enchanteur, en compagnie d’hôtes chaleureux et attentionnés!

Mon séjour au L’Biao Cotentin est le point culminant de mon long week-end en terme de bien-être. La chaleur, l’humour et les nombreuses petites attentions de David, notre hôte, y ont grandement contribué. Tout comme le charme indescriptible des lieux, rénovés avec soin et respect.

Seule ombre au tableau: je n’ai pu rencontrer Elisabeth, la conjointe de David, qui était retenue en ville. Mais ce sera pour une prochaine fois… Parce que je me promets bien d’y retourner!

En mettant les pieds dans la maison, j’ai ressenti un bien-être indescriptible et j’en ai profité pour me réconcilier avec mon intuition qui semblait avoir pris des vacances à Tours. Je SAVAIS que ce séjour serait apaisant malgré la tonne de travail que j’avais apporté en vacances, les deadlines imminents ne me permettant pas de faire autrement. Tous les matins, je me suis levée à 4h30 / 5h pour avancer mes dossiers. La veille, David me préparait du café à faire chauffer au lever. Dès 8h, il m’en rapportait du frais et venait s’assurer que tout allait bien, que mes dossiers avançaient… De petites attentions tellement touchantes et réconfortantes!

De petites attentions qu’il porte aux humains, oui, mais aussi à tout ce qui l’entoure. Sculpteur et céramiste de profession, c’est lui et Élisabeth qui ont tout rénové le B&B et ce, en respectant l’environnement et l’authenticité de la maison. Cette dernière n’avait pas été habitée pendant 25 longues années avant que le couple décide de l’habiter et d’en faire profiter les gens, il y a 3 ans. Je ne veux pas vous donner trop de détails parce que je ne peux retransmettre en simples mots la passion, le plaisir, le respect, la conscience, l’envie de bonheur qui animent David lorsqu’il raconte l’histoire de leur gîte. Ses yeux, ses gestes, ses mots… tout est empreint d’un grand bonheur qu’il ne demande qu’à partager généreusement avec ses invités. Je souhaite VRAIMENT que vous puissiez vous y rendre un jour et que vous l’entendiez raconter l’histoire passée, actuelle et future du L’Biao Cotentin, un work-in-progress qui selon moi est aussi, sinon plus un work-on-happiness

Avouez que le mot «enchanteur» est le premier qui nous poppe en tête en voyant l'endroit!

Avouez que le mot «enchanteur» est le premier qui nous poppe en tête en voyant l'endroit!

Tout a été et continue d'être rénové par les hôtes eux-mêmes et ce, dans le plus grand respect des origines de la maison et de l'environnement!Tout a été et continue d’être rénové par les hôtes eux-mêmes et ce, dans le plus grand respect des origines de la maison et de l’environnement!
Les chambres sont calmes et les lits tellement confortables... C'est presque «dangereux»: j'aurais passé une journée complète à lire dans mon lit!

Les chambres sont calmes et les lits tellement confortables... C'est presque «dangereux»: j'aurais passé une journée complète à lire dans mon lit!

En plus de David et Elisabeth (dont les deux chanteurs favoris sont Charlebois et Félix Leclerc!), vous serez accueillis par KiKa*-la-douce (je ne sais pas si j’écris bien son nom… Sinon, j’en suis désolée :-() et Ti-Loup-le-Bouvier-Bernois-un-peu-badaud-et-tellement-adorable, deux magnifiques chiens ainsi que par un superbe poney, Vent Vert, et sa maman. Envie d’une saucette? Une superbe plage quasi-déserte se trouve à 2 kilomètres du gîte. Et la courte marche d’approche est aussi belle que la plage elle-même!

David et Kika, deux hôtes généreux, attentionnés et charmant à souhait!

David et Kika, deux hôtes généreux, attentionnés et charmant à souhait!

En fait, l’endroit est tellement paisible que nous avons décidé de prolonger notre séjour d’une nuit. Je me suis aussi promis d’y retourner sous peu.

Je remercie donc publiquement David et Élisabeth d’avoir eu l’idée d’acheter, de rénover et de partager ce petit coin de paradis avec nous… et leurs futurs invités. Je remercie aussi publiquement mon intuition de m’y avoir emmenée. Et je vous recommande, chers lecteurs, d’ajouter le L’Biao Cotentin à la liste des «100 things I must see before I die». Quitte à devoir tricher et en mettre 101 si vous ne savez pas quoi retirer!


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