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Des sourires gratuits, ça vaut d’l’or!

Avez-vous remarqué que souvent, quand on croise les gens dans la rue, dans les transports en commun, au supermarché… ils affichent une mine «neutre». Pas de sourire, pas de baboune, une simple ligne droite de la joue gauche à la joue droite, au-dessus de laquelle un regard laconique, vide ou perdu, au choix, est suspendu. Blasé est le mot qui me vient à l’esprit, mais peut-être est-ce simplement «fatigué» ou «déconnecté entre deux obligations» (comme dans «De retour dans 5 minutes»).

Dans cet océan de «pareil», les sourires et les yeux vifs éblouissent et ravissent. Je l’ai constaté avec certaines caissières de supermarchés et de boutiques ainsi qu’avec des employés des transports en commun parisiens. Les jours où je refuse obstinément de glisser dans cet état «somnambulique», je leur sers mes plus beaux et authentiques sourires, leur demande sincèrement comment ils/elles vont et leur souhaite chaleureusement une agréable journée. Et devinez quoi? Ils et elles semblent heureux(ses), voire soulagé(e)s, de pouvoir à leur tour libérer un sourire pour me répondre. Et ça, ça me fait sourire encore plus. Mais ça ne vaut pas les fois où je croise un(e) même employé(e) pour la seconde fois et qu’avant même que je ne me manifeste en toute gaieté, ce sont EUX qui me sourient des yeux… et de la bouche!

Mais au-delà de ces échanges fortuits, il y a tout plein de trucs qui peuvent me faire sourire… (Je dédierai d’ailleurs très bientôt une section complète du blogue à un type précis de «générateurs de sourires»… Restez branchés!)
Parmi ces trucs, il y a ce resto – La Dame Brune – sur Faubourg St-Antoine. Chaque fois que je passe devant, la mention «Cuisine de femme», côtoyant «Nombreux cocktails» et «English Spoken» me fait sourire. D’ailleurs, si l’un d’entre vous peut me décrire ce qu’est la «cuisine de femme», je serais curieuse de le découvrir!

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En Belgique, vous savez déjà que marcher sur la rue aux Choux de Bruxelles m’a fait sourire. Mais il y a aussi ce fameux restaurant se spécialisant dans… les spécialités diverses qui m’a bien fait rigoler:
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À Donostia, ce sont les petits pictogrammes sur l’une des affiches du port qui m’ont amusée… Surtout, ne pas basculer dans l’eau (à voir la position du petit bonhomme, je prédis d’ailleurs un «flat» assuré!) ou songer à y plonger avec la voiture:
donos_pictosAh, et puis pourquoi pas reculer dans le temps jusqu’à Shanghai… Là aussi, les pictogrammes dans le métro m’ont bien fait rigoler:

Pas le droit de cracher dans le métro de Shanghai!

Pas le droit de cracher dans le métro de Shanghai!

Et pas de feux d'artifice dans le métro non plus!

Et pas de feux d'artifice dans le métro non plus!

Dernière petite chose qui m’a fait sourire hier… Au Franprix, alors que je cherchais la rangée du détachant à lessive, une voix dans l’interphone a gentiment demandé au propriétaire du chien se promenant dans les rayons de le récupérer. Deux minutes plus tard, la même voix a souligné que le chien était maintenant aux caisses et que son propriétaire était attendu. Un autre deux minutes plus tard, la voix cherchait toujours le propriétaire. Quatre, six, huit minutes… Quand je suis arrivée aux caisses, j’ai flatté le chien. La propriétaire discutait avec le boucher, je les ai entendus en passant à côté. Ça m’a fait sourire. Imaginez un chien en liberté dans un supermarché québécois… 🙂

P’tite déception bruxelloise…

Si ma vie n’était construite que de «p’tits plaisirs», je pense que je ne saurais pas les apprécier à leur juste valeur. Pour goûter le plaisir des p’tits plaisirs, il faut aussi goûter l’amertume des contrariétés ou des déceptions. Et vice versa. Leur opposé donne de la profondeur, de la perspective aux concepts. 

Vous comprendrez maintenant l’ampleur de la déception que j’ai vécue immédiatement après être passée sur la rue aux Choux de Bruxelles. Bien qu’improvisée en terme de choix de rues, cette promenade n’était pas fortuite en soi. Son but: aller saluer, voire embrasser mon cher ami Gaston Lagaffe.

Arrivée au point G (pour Gaston), brusque interruption du plaisir! Le désir est devenu soupir. Malade, Gaston avait dû se rendre d’urgence à l’hôpital des statues pour une chirurgie majeure inexpliquée sinon par l’emploi de l’expression «en cours de restauration». Voyez ma mine déconfite:

Karine est triste et inquiète: Gaston est à l'hôpital, «en cours de restauration».

Karine est triste et inquiète: Gaston est à l'hôpital, «en cours de restauration».

Puis, BANG! Revirement de situation! Sachant tirer profit de la situation plus vite que son ombre, Lucky Luke s’est empressé de me tendre les lèvres pour me consoler d’un furtif baiser:

Lucky Luke me console...

Lucky Luke me console...

Je dois d’ailleurs vous confier un secret: même si le Centre Belge de la BD a forcé le cow-boy solitaire à cesser de fumer, lui retirant d’un coup sec la cigarette qu’il tenait au bec et lui confisquant toutes ses réserves, Lucky Luke ne s’en est pas laissé imposer. Il trouve le moyen d’aller en griller quelques unes pendant ses pauses… Parce qu’il avait définitivement un p’tit goût de tabac.

Toute cette scène, M. Paul me l’a ensuite confirmé, s’est déroulée sous le regard amusé du Capitaine Haddock…

Quel regard amusé quand même... limite «indiscret»!

Quel regard amusé quand même... limite «indiscret»!

…qui, probablement pris de remords face à ses excès de curiosité, a fini par détourner les yeux:

C'est moi ou il a encore un subtil petit sourire?

C'est moi ou il a encore un subtil petit sourire?

La journée s’est terminée par une superbe ballade en 2CV! Jolly Jumper faisant la sieste, Lucky Luke a négocié quelques minutes avec le papa de Boule qui a daigné nous prêter sa belle voiture rouge à condition que Bill fasse office de chaperon:

Coquet, Bill a refusé de poser parce qu'il avait une rosette sur l'oreille droite...

Coquet, Bill a refusé de poser parce qu'il avait une rosette sur l'oreille droite...

Quelle journée, quand même! La morale de cette histoire? Il n’y en a pas vraiment.

Mais la conclusion, c’est que replonger en enfance en visitant une exposition sur les bandes dessinées peut causer certains effets secondaires inexplicables…

P’tit plaisir (pas coupable) bruxellois

Les petits plaisirs bruxellois, ce sont bien sûr les chocolats belges (que je soupçonne de pousser dans les arbres), les gaufres qui nous titillent les narines à chaque coin de rue, les bières qui «bourrent» tant à la québécoise qu’à la française si on se met en tête de TOUTES les essayer, les frites, moules, tomates aux crevettes grises, et autres nombreux plats qu’un petit week-end ne permet malheureusement pas de tester convenablement et entièrement…

Mais au-delà de tous ces plaisirs gustatifs (et parfois «coupables»), j’ai toujours des «p’tits plaisirs» tout simples, qui «font ma journée» quand je voyage.

Comme marcher dans une ville, m’y perdre, en découvrir tous les racoins et les p’tits coins à pied et soudainement, réaliser que je suis bel et bien en Belgique, en train d’arpenter la rue aux Choux de Bruxelles:

 

La rue aux Choux de Bruxelles, c'est cool, non (roulement de tambour)?

La rue aux Choux de Bruxelles, c'est cool, non (roulement de tambour)?

Voilà qui, dans mon cas, transforme un rictus en sourire franc… en un coup d’oeil!


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