Archive pour février 2010

Ces noms qui s’exportent moins bien…

On l’a constaté dans l’industrie automobile ces dernières années: les différences d’une langue à l’autre font en sorte que certains noms de marque ou de commerces s’exportent moins bien que d’autres…

En tant que Québécoise francophone, quand j’entends parler de Tata Motors c’est inévitable, je souris! Pour les Français qui me lisent, «tata» au Québec, est une variante de «abruti»…

Il y a aussi a nouvelle E-tron de Audi… Pas besoin de traduction ici…

Ces deux exemples sont «purs». Mais il arrive aussi que la prononciation des noms doive être légèrement modifiée ou adaptée pour évoquer une expression correspondante. Une espèce d’hallucination auditive voulue.

Pensez à Schiphol, dont j’ai parlé récemment. On est ici dans un jeu de prononciation qui se rapproche des blagues que font les enfants: «Me chinoyé pendant que japonais à nager pakistanais après moé.» Ouf.

Bref, lors d’une récente escapade à Nantes, M. Paul (merci!) a découvert ce salon de toilettage:

Le salon Esthéti-Chien de Nantes...

L’idée est louable. Un jeu de mots facile et efficace. On comprend. Mais inversez deux syllabes ou prononcez le nom super vite et vous vous retrouvez avec quelque chose qui pourrait se prononcer «Estith’chien». Or, «Esti d’chien»(ou «Ostie d’chien» ou plus insultant, «Ostie d’chien sale»)  est assez répandu chez les Québécois mal engueulés qui souhaitent insulter un tinami. Comme à la 34e seconde de cet extrait du film Slap Shot, ce fameux film avec Paul Newman qui a été doublé en Québécois. La traduction française serait «Putain d’salopard». Genre.

Je dois aussi avouer avoir entendu à quelques reprises le féminin de «Esti d’chien» (Esti d’chienne) en guise de jeu de mot québécois – provenant généralement de la bouche de jeunes ados qui muent – pour Esthéticienne.

Curieuse, j’ai googlé Estheti-chien. Comme je m’en doutais, le nom est plutôt commun en France. Plusieurs villes et villages ont leur salon de toilettage Estheti-chien.

Alors je me suis demandée si certains avaient osé au Québec. Et… oui! J’ai trouvé au moins un Esthéti-chien, à St-Eustache. Nom d’un chien!

Missk s’expatrie sur la lune!

Des fois, je rêve de m’expatrier sur la lune. Oui, oui. Je perds mon regard dans l’horizon et je m’imagine partir là-haut, avec mon p’tit baluchon rempli de provisions. J’irais faire quelques saucettes dans la mer de la Tranquilité ou celle de la Sérénité. J’écouterais sagement ce que les vagues de la mer des Connaissances ont à me raconter. Je passerais voir la Mer des Crises pour essayer de la faire rigoler un peu. Chaque jour, je demanderais à la mer des Humeurs comment elle feel aujourd’hui… Je lancerais aussi quelques fleurs dans la mer de la Mort, au passage…

Cette semaine, j’ai failli passer à l’acte. J’ai eu une semaine de «ouf» comme disent les Français branchés ou pus branchés. J’ai pas trop compris le cycle de la tendance du verlan. C’est trop kitsch pour être kitsch cool mais rendu là, certains trouvent ça encore plus cool d’être au-delà du kitsch cool pas cool. Comme si c’était vintage d’être plus poche que kitsch. Peu importe, semaine de ouf.

«Toi, t’es un paratonnerre à aventures», m’a d’ailleurs lancé M. Paul. J’avoue. Cette semaine, je les attirais. Entre le vol de mon iPhone, les nuits blanches à finir un contrat tout en en commençant un autre, la grève de la SNCF, l’espèce de gros rhume ou de petite grippe qui a profité de mon état de fatigue pour squatter mon corps, l’alarme de feu qui s’est déclenchée 2 fois en pleine nuit (LA nuit où je pouvais enfin dormir), ma cousine-coloc qui a été hyper malade la nuit suivante, l’assurance du iPhone qui a besoin de 1000 documents «par la poste» avant de pouvoir m’en envoyer un nouveau dans un délai de «deux semaines minimum», la policière qui avait de la misère avec les temps de verbe en composant ma déclaration de vol (après «trop» de minutes, j’en suis venue à lui offrir de l’aider: «La rédac, c’est mon job, après tout, mademoiselle». Elle a accepté. Yé.) puis qui ne réussissait pas à l’imprimer (Put…)… Pas de répit pour MissK! Et ce n’est là qu’une version allégée de la liste d’aventures!

Alors la lune, j’en ai rêvé encore et encore. Je la voyais partout de jour comme de nuit. À chaque nouvelle aventure, je m’en rapprochais, le sourire aux lèvres. Une nuit, je l’ai immortalisée. Pour vous. Et pour moi. Comme ça, je pourrai mettre des petites punaises sur les mers où je passerai… Voyez comme elle est belle!

Je m'en rapproche tranquillement...

On voit l'océan des Tempêtes, à gauche. La mer de la Tranquilité est à droite. Elle donne la main à la mer de la Fécondité. Juste au-dessus, se trouve la mère des Crises...

Ce soir-là, j'ai réellement eu envie de plonger dans les nuages...

Pas vous?

À Montréal aussi, la lune a son charme... Elle est venue me saluer entre les branches, dans le Temps des Fêtes!

En attendant de pouvoir m'y rendre... j'essaie parfois de la décrocher, cette belle lune.

Besoin d’un break de cerveau?

Vous en avez marre de philosopher sur tous les sujets d’actualités – ou non? Vous rêvez d’échanger votre cerveau effervescent avec celui de votre écureuil préféré pour pouvoir penser uniquement à la prochaine peanut? Vous êtes fatigués de vous échauffer la cervelle, de vous fendre le coeur et de vous assécher la langue à essayer de trouver des solutions à tous les problèmes de la terre, de l’humanité et de votre petite personne? Pas le choix: vous devez mettre votre cerveau à OFF quelques heures.

Pour ce faire, deux options s’offrent à vous si vous êtes à Paris:

1- Une soirée ciné à regarder tous les classiques de Bud Spencer et Terence Hill
2- Aller prendre un café ici:

O'Philos OFF Café, dans le 12e arrondissement de Paris...

Si vous êtes chanceux, vous rencontrerez peut-être Yogi Berra! Discuter avec lui vous fera un bien énorme! Vous pourriez entre autres apprendre que «Ce n’est pas fini, tant que ce n’est pas fini». Ou encore que «L’avenir n’est plus ce qu’il était».

Il y a aussi Jean-Claude VanDamme. Si vous le croisez, il prendra probablement le temps de vous mettre en garde en vous affirmant que «si [vous parlez] à [votre] eau de Javel pendant que [vous faites] la vaisselle, elle est moins concentrée» ou encore que «le talent, ça se travaille, mais ça ne se perd pas.»

Après ce break, vous n’aurez qu’une envie: aller rejoindre les copains au bistrot du coin et régler tous les problèmes de la terre, de l’humanité et de votre petite personne en dégustant un bon vin…!


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