Archive pour janvier 2010

Qu’est-ce qui cloche à Amsterdam ?

En débarquant de l’avion à Schiphol, en novembre 2009, j’ai su que mon long week-end se déroulerait sous le signe de la bonne humeur. Connaissant un peu l’histoire et la réputation de la capitale des Pays-Bas, je savais déjà que  je verrais (et sentirais) des choses qui ne courent pas légalement les rues ni dans mon pays d’origine, ni dans mon pays d’adoption temporaire.

D’ailleurs, arriver dans un aéroport dont le nom (Schiphol, je vous le rappelle) prononcé en français est un homophone de la célèbre expression «Chis folle» (i.e. «Je suis folle» exprimé avec un lourd accent d’origine inconnue), ça met déjà de bonne humeur. Surtout que je ne suis pas la seule à avoir pensé à cette blague poche. D’un seul regard, j’ai compris que mon partenaire de voyage s’était fait exactement la même réflexion. Et vous? Vous l’êtes-vous faite en lisant ces lignes?

Cela dit, la charmante ville a réussi à me prendre par surprise plus d’une fois au cours du week-end. Mais qu’est-ce qui cloche à Amsterdam? Est-ce…

…les Coffee Shops qu’on trouve à tous les coins de rue?

Je savais qu’il y en avait. Je savais que parfois, de fortes émanations de pot chatouilleraient mes narines en marchant dans la rue. Mais je ne savais pas qu’il y en avait AUTANT. Au point où c’étaient finalement les odeurs AUTRES que celles du pot qui titillaient mes narines, ces dernières s’étant acclimatées à l’odeur prédominante comme elles le font dans chacune des villes que je visite (certaines fois avec plus de difficulté…).

J’ai aussi été impressionnée par la variété de joints disponibles! À Amsterdam, on peut choisir son pètard comme on choisit son café. Moulu, pas moulu? Corsé, doux, piquant? Roulé, pas roulé? Pour ici ou pour apporter? Un peu plus et les préposés au pot offrent de participer à un concours «Déroule le rebord»…!

…les sacs à vomi et les vibrateurs qui se mêlent aux shampoings et aux bonbons pour enfants chez Etos?

Des sacs à vomi, j’avoue que ça peut être pratique pour les femmes enceintes… Quoique j’avoue aussi ne pas avoir vu beaucoup de bébés et de poussettes, à Amsterdam. (Je vous épargne donc ce que mon cerveau s’est permis de penser en lien avec les munchies de toutes sortes qu’on peut acheter à chaque coin de rue…).

Vous voulez de la finger food? Il y en a partout à Amsterdam!

Mais si on revient aux femmes enceintes, en faisant quelques recherches, j’ai trouvé ce site sur lequel les plus coquettes peuvent même acheter des sacs so cuuuuuutes ! . Quoiqu’une femme qui dépose le contenu de son déjeuner dans un sac, ça peut difficilement être coquet…

Cela dit, au Québec, le marché du sac à vomi ne semble pas avoir été exploité… La pharmacienne du Jean Coutu à qui j’ai demandé si elle en avait m’a d’ailleurs confirmé que ça ne se vend pas dans leur établissement (elle a même appelé aux approvisionnements pour vérifier). Ils n’en ont donc pas, même pour les femmes enceintes. Entrepreneurs en herbe, c’est votre chance 😉

Oh! Et en passant, toujours en cherchant de l’info pour voir si nous en avions au Québec, je suis tombée sur le site web d’un collectionneur de sacs à vomi… Si ça vous intéresse, c’est ici ! Il a déjà 1319 sacs différents provenant de 488 compagnies aériennes dans 133 pays!

Quant aux godemichets, toute naïve que je suis, j’ignorais totalement que Durex avait une part de marché dans l’industrie du dildo (si vous non plus ne saviez pas, vous pouvez constater ici…) J’ai donc été surprise de voir des vibrateurs de toutes grosseurs côtoyer condoms et KY de la typique section «sexualité» de la pharmacie. J’ai été encore plus étonnée de constater qu’ils se trouvaient juste à côté de la section «bonbons et jujubes». Même hauteur, 2 pouces plus loin à droite… J’imagine le p’tit gars faire une crise parce que sa maman ne veut pas lui acheter le gros suçon blanc mauve. Ou au contraire, être secrètement heureux de constater que sa maman a discrètement glissé le même gros suçon mauve dans son panier d’achats et ensuite faire une crise à la maison parce qu’elle ne le lui donne pas… 😉

…les ruelles complètes de vitrines exposant de jolies jeunes dames presque nues qui vaquent à leurs occupations en attendant le prochain client?

Tout le monde a entendu parler du Red Light d’Amsterdam. J’en avais entendu parler. Mais le lire ou le voir en photo et le «vivre», ce sont des choses complètement différentes. Personnellement, j’ai été déstabilisée. Toute mon ouverture d’esprit s’est vue submergée par mes émotions. Difficile à décrire… De toute façon, il y a probablement autant de réactions qu’il y a de monde…

Pour moi, voir ces jolies jeunes dames presque nues s’affairer à leurs occupations quotidiennes (certaines lisent des magazines, d’autres parlent au cellulaire, y’en a qui semblaient dormir les yeux ouverts…) en attendant le prochain client, ça m’a semblé irréel. Disons que ça a stimulé le p’tit bout de mon cerveau qui consacre ses pensées à l’éthique… Comme c’est toléré et que ça se passe dans un environnement «contrôlé», est-ce qu’on peut davantage parler de «choix» pour les principales intéressées?

Je ne me suis pas attardée dans le quartier…

source: pocketburger.com

… le fait qu’on puisse se faire demander «Show me the way to the next ***… (and don’t ask why)» ?

Dans presque toutes les villes que j’ai visitées ou habitées, il y a quelqu’un qui m’a accosté pour me demander «Le Musée TrucMuche» ou «la rue Bidule»,  «c’est par où?». Ça a commencé à Rawdon, puis à St-Jérôme, Montréal, NY, Paris, Rome, Prague… Même à Shanghai! Je ne crois pourtant pas avoir l’air d’une asiatique et à voir comment les Chinois me scrutaient du regard, eux non plus ne voyaient pas vraiment de ressemblance…!

À Amsterdam, j’ai eu droit à u nouveau type de question disons… inédit. Deux hommes complètement saouls m’ont demandé non pas le chemin vers le next Whisky bar», mais plutôt vers THE PROSTITUTES. Crié à tue-tête, à quatre ou cinq reprises, toujours suivi de rires gras. De la grande classe. Je leur ai pointé les néons rouges de l’autre côté du pont et j’ai failli leur suggérer de d’abord passer par un Coffee Shop pour se calmer un tit peu… 😉

….le fait qu’on voit des XXX partout… Et que ce soit parce que c’est le symbole de la ville ?

Pour une ville qui a un red light aussi «présent», ce drapeau semble prédestiné… Mais non! Mon esprit tordu s’est fourvoyé. Les XXX réfèreraient plutôt à St-André, le patron de la ville… (Oui, moi aussi j’ai pensé «Bon, on passe du sein au saint»).

Selon ce que j’ai lu, dans la tradition populaire, elles symbolisaient le supplice de St André. Chaque croix était censée protéger Amsterdam de trois grands fléaux ou catastrophes : ls inondations, les incendies et la peste. Mais depuis 1945, toujours selon ce que j’ai lu, leur signification aurait changé et elles représenteraient plutôt les valeurs morales de la ville: héroïsme, résolution et miséricorde, en lien avec l’attitude du peuple sous l’occupation allemande.

Les XXX d'Amsterdam...

…le fait qu’un petit homme se soit installé sur la branche d’un arbre et tente de la scier depuis de nombreuses années…?

Il est quand même mignon, non?

… le fait que les bouchons de circulation soient causés par… des vélos?

Il y a beaucoup plus de vélos que de voiture à Amsterdam. La loi non-écrite mais fort pratiquée est de donner priorité: 1- aux vélos, 2- aux tramways, 3- aux piétons, 4- aux fourmis, 5- aux chats, 6- aux chiens, 7- aux voitures… Faites bien gaffe de regarder s’il n’y a pas un vélo qui arrive avant de traverser… Certains roulent d’un coup de roue décidé… à ne pas arrêter peu importe que l’obstacle soit humain ou non!

Il y a plus de vélos que de voitures, ça c'est sûr!

Résultat? Ça sonne de partout!

Il n’y a donc finalement rien QUI cloche à Amsterdam…  Mais il y a DES cloches qui s’égosillent à nous en fatiguer les tympans! Celles des vélos et celles du Tramway. De retour à Paris, j’en ai eu pour trois semaines à entendre des drrrrrrrrrrrrrring en écho dans ma p’tite tête… 😉

Ça m’a d’ailleurs inspiré une série de photos…:

Bien qu’elle soit surprenante sur certains points, Amsterdam est aussi une ville que j’ai adoré marcher! Une ville que j’ai trouvé mignonne. Oui, oui, mignonne! Comme en témoignent ces photos:

Dans le port d'Amsterdam, je n'ai pas vu les marins de Brel...

Vous voyez comme c'est mignon?

Il y a le Musée Heineken pour les messieurs...

...et le Musée de la Sacoche pour les madames... 😉

On peut marcher longtemps...

...tout en faisant des pauses rigolottes!

Avez-vous déjà fouillé dans les affaires de votre chum, vous?

Certains des articles que j’écris concernent des sujets qui me touchent vraiment au moment où j’ai à les écrire. Comme Partir en solo, quête ou fuite personnelle, que je terminais à 2 jours de mon départ pour la France… Ou encore Le cancer du sein, ces signes que l’on connaît moins, parce que ma maman a eu un cancer du sein et que mon papa a accumulé assez de «AirMalade» pour avoir sa résidence secondaire dans tous les Hôpitaux de la terre (rappelez-vous, j’en avais glissé un mot à la Fête des Papounets).

Il y en a aussi qui font du bien. Comme répondre à la question Devrait-on avoir une urgence au bonheur. Parler de bonheur à longueur de journée… ça vous r’monte un moral ! 🙂

D’autres, quoiqu’instructifs, sont plus légers et rigolos à rédiger. Je pense à 5 Questions-pièges auxquelles vous n’avez pas à répondre ou encore à un petit aide-mémoire simplifié pour discussions compliquées que vous pouvez lire dans le numéro de janvier du magazine Clin d’Oeil (p. 63).

Enfin, il y en a dont les sujets ne nous touchent pas à première vue, mais qui piquent notre curiosité… C’est le cas de Devrait-on fouiller dans les affaires de son chum?, la question Clin d’Oeil que vous pouvez lire dans le numéro de février du magazine, un numéro rrrrrrrouge comme l’amourrrrr (et comme les mitaines de Vancouver 2010!).

Si j'étais vous, je courrais vite en kiosque me procurer ce numéro... brûlant !

Ma position sur le sujet de la fouille est plutôt arrêtée. J’avais peur de ne pas avoir beaucoup de matériel pour écrire… Oh que je me suis trompée! Au contraire, j’en avais TROP! Entre les témoignages et mes recherches, j’ai appris une foule de trucs! C’est vraiment impressionnant (voire déstabilisant) tout ce qu’on peut trouver sur le Web :
– trucs pour fouiller efficacement sans se faire prendre
– trucs pour savoir si notre conjoint nous trompe
– trucs pour TROMPER sans se faire prendre
– différents produits qui servent de mouchards (logiciels espions)… à installer sur les portables ou sur les boîtes courriel
– solutions d’ALIBIS pour ceux qui veulent tromper…
– sites de rencontres pour gens mariés exclusivement

Ceux et celles qui se cherchent des excuses sont bien servis… La toile offre un buffet de raisons de mettre la culpabilité de côté!

Cela dit, si jamais l’envie vous prend, sachez que personnellement, j’ai souvent eu des preuves que tout finit par se savoir… C’est entre autres ce qu’a appris l'(ex)époux de la tante maternelle de M. X, une connaissance. La (looooongue) double vie de cet homme (l'(ex)époux) a été découverte par la femme de ménage de la maman de M. X.  Oui, oui! En pleine séance d’époussetage, la dame a reconnu l’homme sur une photo de famille… Et a illico demandé pourquoi son beau-frère à ELLE se trouvait sur la photo de famille de sa cliente avec une inconnue (en l’occurrence, la soeur de la maman de M. X)… Eh oui! Elles avaient beau habiter à des KM, les deux femmes de M. Double-Vie avaient des soeurs qui elles, n’habitaient qu’à quelques coins de rue…!

P.S. Pour lire l’article Devrait-on fouiller dans les affaires de son chum?, c’est par ici!


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