Archive pour septembre 2009

Le bonheur en images – Tome 2

…voici, ce matin, d’autres images qui, je l’espère, arriveront à vous inspirer autant de bonheur qu’elles m’en ont procuré…

Je suis retournée manger à La Cale, un resto au décor toujours aussi magique! Il ne manquait que mon amie Marie-Claude pour rendre la soirée aussi «parfaite» que la première fois ;-)

Je suis retournée manger à La Cale, un resto au décor toujours aussi magique! Il ne manquait que mon amie Marie-Claude pour rendre la soirée aussi «parfaite» que la première fois 😉

Difficile de rester insensible aux charmes de la mer...

Difficile de rester insensible aux charmes de la mer...

Apaisant...

Apaisant...

Inspirant...

Inspirant...

Petit Daniel San en devenir croqué par M. Paul en pleine séance d'entrainement... puis de relaxation. Vraiment cute!

Petit Daniel San en devenir croqué par M. Paul en pleine séance d'entrainement... puis de relaxation. Vraiment cute!

Le bonheur en images – Tome 1

Hier, une triste nouvelle a assombri ma journée et celle de très très très nombreuses personnes : le décès prématuré, tragique, inexplicable de quelqu’un qui a réussi à écouter son coeur dans sa vie, et à toucher celui de plusieurs, dont le mien. Je ne la connaissais pas beaucoup, ne l’avais même jamais rencontrée «en chair et en os», mais nos rencontres virtuelles et nos échanges par courriel étaient à tout coup débordants de chaude fraîcheur, de légère profondeur, et de pur bonheur. On a entre autres eu de longues discussions sur deux sujets au coeur d’articles que je devais écrire: Partir en solo: fuite ou quête personnelle ? et Qu’est-ce qu’on attend pour être heureuse?. Notre dernier échange remonte à tout récemment, alors qu’elle a partagé une dure tranche de sa vie avec moi, pour un article que je suis en train de préparer… Une tranche de vie qui restera maintenant bien cachée dans mes souvenirs.

Ce matin, au lendemain de la nouvelle, je n’ai qu’une envie…: Mettre en ligne de beaux souvenirs de voyage. Pour dire «MERCI!»… Pour partager toutes ces belles choses que j’ai récemment vues dans le p’tit Cotentin paradisiaque où je suis retournée pour mon anniversaire. Il y en a beaucoup. Alors en voici une première partie…

À mon arrivée au L'Biao, j'ai retrouvé la quiétude que j'y avais laissé lors de mon précédent passage, et je me suis empressée de la revêtir...

À mon arrivée au L'Biao, j'ai retrouvé la quiétude que j'y avais laissée lors de mon précédent passage, et je me suis empressée de la revêtir...

Dans le petit village de Bricquebec, il y a un beau château, une imposante cathédrale, et de la torgueule, un petit dessert local qui ressemble à du pudding au riz à la canelle...

Dans le petit village de Bricquebec, il y a un beau château, une imposante cathédrale, et de la torgueule, un petit dessert normand qui ressemble à du pouding au riz à la canelle...

Petit repas à Barfleur, au gros soleil... La «moule de Barfleur Normandie Fraîcheur Mer, est une moule de pêche d’origine garantie, avec un taux de chair garanti ≥ 25 %, garantie dessablée, intègre et propre.» Mais nous ne sommes pas les seuls à aimer ces moules «garanties». Comme vous pouvez le voir, les pinnothères font tout en leur pouvoir pour remettre la garantie «propre» en question, et s'accrochent bravement à la moule, pour s'y abriter... Pourquoi? Parce que ces petits crabes se nourrissent goulument en nettoyant les branchies de leur hôte! Donc si votre bouchée fait «crouch crouch», vous savez que vous venez de mettre la dent sur un petit crabe téméraire...

Petit repas à Barfleur, au gros soleil... La «moule de Barfleur Normandie Fraîcheur Mer, est une moule de pêche d’origine garantie, avec un taux de chair garanti ≥ 25 %, garantie dessablée, intègre et propre.» Mais nous ne sommes pas les seuls à aimer ces moules «garanties». Comme vous pouvez le voir, les pinnothères font tout en leur pouvoir pour remettre la garantie «propre» en question, et s'accrochent bravement à la moule, pour s'y abriter... Pourquoi? Parce que ces petits crabes se nourrissent goulument en nettoyant les branchies de leur hôte! Donc si votre bouchée fait «crouch crouch», vous savez que vous venez de mettre la dent sur un petit crabe téméraire...

Petit arrêt sur une belle plage en fin d'après-midi...

Petit arrêt sur une belle plage en fin d'après-midi...

Le Cap de La Hague...

Le Cap de La Hague... On ne le voit pas, mais derrière moi, il avait 3-4 couples de mariés venus prendre des photos... Je crois que c'est un endroit de choix pour les albums de mariage... 😉

D'ailleurs... ils semblent avoir une façon typique de décorer les voitures des mariés en Normandie...!

D'ailleurs... les Normands semblent avoir une façon typique et originale de décorer leurs voitures de mariés...!

Cap de La Hague encore...

Cap de La Hague encore...

Je n'étais pas en Blue Jeans sur la plage... mais ma promenade fur magnifique!

Je n'étais pas en Blue Jeans sur la plage... mais ma promenade fut magnifique!

C'est juste beau... L'infini de la terre... l'infini de la mer... les oiseaux qui se font sécher les ailes... le calme... Wow.

C'est juste beau... L'infini de la terre... l'infini de la mer... les oiseaux qui se font sécher les ailes... le calme... Wow.

Le temps d'un instant... En regardant un coucher de soleil, on réalise que le temps n'est pas fixe... et qu'il passe vraiment très vite.

Le temps d'un instant... En regardant un coucher de soleil, on réalise que le temps n'est pas fixe... et qu'il passe vraiment très vite.

Même soleil, autres instants...

Même soleil, autres instants...

...(soupir)...

...(soupir)...

Stressés? Voici un billet tout en zénitude…

Hier, j’avais terriblement envie et surtout besoin de me faire masser. Mon corps a recommencé à se plaindre il y a de cela quelques semaines déjà… Avant Prague, j’avais réussi à le «tenir» quelques semaines, arguant ne pas pousser la «machine» à fond puisque j’étais en mini-vacances… Mais là, avec mon nouvel emploi, impossible de le duper. Tel un scout déutant, il prend plaisir à tester toutes sortes de noeuds avec mes muscles… Il FALLAIT donc que je trouve un moyer de le faire pétrir ici, à Paris, et vite! Mais je n’avais pas envie de me ruiner non plus. Quelques petites recherche ont suffit pour que je découvre un petit spa, ouvert depuis 14 mois à peine, dans le 10e. Un petit spa où il en coûte seulement 35 euros pour un massage d’une heure et 20 pour une demi-heure… Les commentaires que j’ai lu sur quelques blogues étaient mitigés… Horaires non-respectés, massages écourtés… Qu’à cela ne tienne, j’ai décidé d’essayer. À ce prix-là, je serais folle de m’en passer! Et ce fut très bien! Ce n’est pas le meilleur massage à vie, mais la masseuse était dédiée, généreuse, à l’écoute… Et à sentir les chutes d’acide lactique qui me coulent dans le dos aujourd’hui, je me dis qu’elle a fait un sacré travail! Bref, je n’ai rien à redire, bien au contraire… Je suis heureuse et mon corps le sera dans un jour ou deux, quand les douleurs s’estomperont 😉

Je répète que ce n’est pas le massage le plus spécifique et/ou spécialisé que j’aie reçu dans ma vie. Pas de questionnaire médical, aucune spécification demandée ou exigée avant de débuter… Il faut dire que les masseuses sont asiatiques et ne parlent pas très bien français… Cela dit, elles font un effort spectaculaire que je tiens à souligner. L’accent est là, mais l’effort et la volonté encore plus! Et de toute façon, je déteste les masseurs bavards. La petite musique me suffit…!

J’y retournerai donc. Où exactement, vous demandez-vous peut-être? À l’Institut XinSheng, sur Faubourg Poissonnière dans le 10e (mention sur Elle.fr).

Et pour poursuivre tout en zénitude, je vous parlerai d’un petit salon de coiffure découvert le week-end dernier à Auxerre en Bourgogne. En fait, étant sans mot devant l’enseigne… je me contenterai plutôt de vous «montrer» ce petit salon de coiffure… Fermez les yeux… Inspirez… Expirez… Et appréciez…

zenhit

...ce magnifique calembour!

Les hauts et les bas de mes papilles à Paris

Mercredi dernier, grâce à Stéphanie, une autre charmante Québécoise qui a emménagé dans la Ville Lumière, j’ai pu renouer – en partie – avec mes racines: je suis allée chez Schwartz… à Paris! Oui, oui, il y a bel et bien un Schwartz’s à Paris. Non, non, c’est pas une franchise de l’établissement du boulevard St-Laurent de Montréal qui rend les bedons heureux depuis 1928. Non, non, c’est «pas pareil». Mais il y a de la moutarde jaune, des gros pickles à l’aneth, du fromage Philadelphia, des bagels (plus puffy et moelleux à la Gadoua que savoureux et dense à la St-Viateur et Fairmount… mais bon… faudrait pas trop en demander!), et… ben non, pas de vrai de vrai smoked meat tendre et juteux. Plutôt du pastrami coriace. Même couleur, texture différente. Enfin… il y a un petit peu de rose fluo aux extrémités de la viande, mais comme ça ne goûte rien, on ferme les yeux et c’est nickel (j’ai une petite pensée pour mon amie Isabelle qui aime Céliiiiiiiiine en écrivant cet adjectif «français de France»… allez savoir pourquoi). Avec une pincée de mélancolie et une grosse tasse de nostalgie… on s’en accommode. Que dis-je? Avec une pincée de mélancolie et une grosse tasse de nostalgie… on s’extasie.

Sauf quand le serveur – visiblement habitué à servir des Montréalais – nous demande «Pis? Est-ce que c’est meilleur qu’à Montréal?». La question qui tue… celui qui la pose! C’est comme demander à un enfant de 5 ans: «Pis, mon père est-il plus fort que le tien?». Ou à un résident de Québec il y a quelques années (ah, pis encore aujourd’hui, probablement… C’est ce que nous verrons avec la nouvelle série de TVA ): «Pis? Tu trouves pas que les Canadiens sont meilleurs que les Nordiques?» Ou – pour ramener le tout au sujet du jour – à un Français: «Pis le pain de nos boulangers vaut-il celui des vôtres?» Sans rancune pour les boulangers Québécois… Mais j’avoue qu’ici… c’est OUFfement hallucinant pour verlaniser un peu ce billet…

La réponse est définitivement «Non… désolée, c’est vraiment pas meilleur qu’à Montréal». Ce à quoi le serveur réplique «Oui… mais on est plus sympathique et cute que les vieux serveurs de Montréal!» (Notez que je conserve un certain niveau de politesse dans le choix des termes ici…). Bon point. Mais est-ce une raison valable? Mon moi en doute. Disons qu’il trouve l’argument «carte des vins» plus efficace. Parce que bien qu’ordinaire pour Paris, cette carte des vins reste innovatrice pour un Deli  😉 Il y a aussi le gâteau au fromage – auquel je n’ai pas goûté – qui était, selon les dents sucrées à l’estomac sans fond présentes ce soir-là, excellent.

Ma grande déception face à cette soirée qui s’est déroulée un soir de semaine, c’est que le matin avant de partir pour le boulot, je n’ai pas pensé traîner mon appareil photo. Je n’ai donc aucun cliché à vous proposer. Cela dit, je trouvais absurde de vous en parler sans même vous donner une petite idée du look de la place… J’ai donc googlé des images de «Schwatrz’s Paris»… Et je suis tombée sur ce billet du blogue Italians do it Better, Paris sera toujours Paris, hélas.

En le lisant, je me suis dit que je devais être née sous une bonne étoile pour n’être pas encore si mal tombée. Côté sushis, j’avoue que Paris a des croutes (ou des algues) à manger. Je n’en ai trouvé qu’un seul «acceptable» jusqu’à maintenant et j’avoue que, par peur d’être gustativement déçue et monétairement lessivée, je lui reste fidèle quand l’envie me prend: le Planète Sushi de Bastille. En plus, ils ont un p’tit convoyeur qui réveille mon coeur d’enfant et rend le repas d’autant plus savoureux. Et un cook ADORABLE!

Mais je crois qu’une instance suprême a lu dans mes pensées au moment où j’ai songé à ma bonne étoile et a décidé de jouer un peu avec mon destin parisien pour me faire vivre la ville sous toutes ses déconfitures. Comment? En foutant dans mon chemin, vendredi soir dernier, le plus exécrable restaurant que j’aie eu «la chance» de tester depuis mon arrivée. Je tairai le nom parce que je préfère taire les abjections et me concentrer sur les bénédictions… Je dirai simplement, en guise d’excuse pour l’endroit, que l’avoue qu’il est situé près du Panthéon, un coin touristique. On n’aidait pas notre cause. N’empêche, la fenêtre était bien nantie de médailles en papiers octroyées par différents guides et critiques, la dénomination «Bar à vins» semblait admirablement honorée d’un choix de choix énuméré sur l’ardoise et les places libres se faisaient rares.  Honnêtement, ça sentait l’espoir. Mais dès que nous fûmes assis, nous avons compris que cette odeur était un leurre et que nous aurions plutôt droit à un service de type «grouillez-vous qu’on serve d’autre monde».

Bon, ok. Ça va, on commence à y être habitué. On choisit donc notre menu (mais malheureusement, ils ont oublié d’indiquer qu’ils n’ont plus d’onglet de boeuf et M. Paul devra donc se contenter d’une autre partie de l’anatomie bovine) et notre vin. Un super Bourgogne à plus de 35 euros la bouteille.

Puis là, le vrai fun commence. On a d’abord droit au  panier de pain du voisin. Mais ça aussi on commence à y être habitués. Certains serveurs ont la discrétion de passer par la cuisine pour faire semblant de le renouveler le contenu de la corbeille entre deux clients, mais on sait très bien que les bouts de pain se passent de table en table. Classique. Le problème dans ce resto c’est que le pain de notre corbeille jouait à la table musicale depuis le repas du midi, voire de la veille. Il aurait été parfait pour faire des croutons. Même pas besoin de le faire sécher au four!

C’est alors que le super Bourgogne à plus de 35 euros la bouteille arrive… directement sorti du congélateur! J’aime mes vins rouges bien frais. Souvent, je demande même un seau de glace pour qu’ils viennent à point (au grand dam de la plupart des serveurs qui me disent que «ça ne se fait pas»… Mais pour certaines choses, j’ai une tête de cochon…).

Cela dit, dans ce cas-ci, ça nous aurait plutôt pris un seau d’eau bouillante… ou un micro-ondes. Lorsque nous l’avons signalé à la serveuse, elle est allée voir le patron de l’endroit qui a brusquement versé le contenu de notre bouteille dans une carafe  endommagée, attrapée à la volée au-dessus du bar. Deux options: soit il était convaincu que la bouteille était la source directe du refroidissement, soit il croyait que la poussière de la carafe agirait comme un nuage à effet de serre sur le vin…

Malgré tout, à mon avis, la partie la plus difficile à digérer en ce vendredi où M. Paul et moi avions tous deux soif de plaisir et de calme (parce que nous venions de faire une croix sur le bon vin), c’est le pseudo-chanteur, pseudo-guitariste, pseudo-espagno-gréco-italiano-americano-français qui est venu s’installer juste à côté de nous pour prouver à nos tympans que ça peut toujours être pire que ce qu’on croyait. La cucaracha dans le Sud, après 5 rhums et 3 margaritas, ça peut aller. La cucaracha à un millimètre de notre oreille à Paris, un vendredi soir empreint de fatigue et d’exaspération, ça peut pas aller…

Le lendemain, pour nous réconcilier avec la vie gastronomique parisienne, nous avons donc opté pour une valeur sûre: mon cher Planète Sushi! Nous avons d’ailleurs eu la chance d’assister en direct à la naissance d’un nouveau sushi aux allures de pelouses de 3 mois (sans les pissenlits). Exquis. Ce soir là, j’avais prévu le coup et je peux partager quelques clichés de cette soirée…!

Le fameux sushi poilu, né le 29 août 2009.

Le fameux sushi poilu, né le 29 août 2009.

Le petit convoyeur qui rend mon coeur d'enfant heureux!

Le petit convoyeur qui rend mon coeur d'enfant heureux!

Deux écrans plasma nous offrent un magnifique spectacle «en direct de leurs cuisines»...

Deux écrans plasma nous offrent un magnifique spectacle «en direct de leurs cuisines»...

le fidèle cook qui, jusqu'à présent, était sur place toutes les fois où j'y suis allée!.

Le fidèle cook qui, jusqu'à présent, était sur place toutes les fois où j'y suis allée!.


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