Archive pour juillet 2009

Le bonheur des sens exploité à son maximum

Ouf. Je suis pas mal moins assidue ces temps-ci…! C’est qu’après le passage de ma chère amie Marie-Claude, j’ai entamé un petit contrat ici (si vous aimez les chevaux, je vous invite d’ailleurs à venir faire un tour sur Equidia.fr… Et j’en profite pour remercier Xavier… publiquement!). Et qui dit «petit contrat ici» dit: transports en commun matin et soir, rencontre de nouveaux collègues, learning curve, découvertes… J’ai donc moins de temps et d’énergie pour écrire… ce qui est paradoxal puisqu’écrire fait partie des choses que j’aime le plus au monde…

Même si j’aime bien mes nouveaux collègues fort sympas et mes nouveaux défis, j’avoue que matins et soirs, quand je tente de défier la faune parisienne pour emprunter les RER, métros et trains de banlieue qui me roulent au bureau, j’ai une petite pensée pour le billet qu’a récemment écrit mon amie Marie-Julie. Ce retour au métro-boulot-dodo (cette expression n’a jamais été aussi véridique en ce qui me concerne) me confirme que je suis née pour le télé-travail…! Surtout si c’est en direct du Cotentin 🙂

D’ailleurs, ce soir, j’ai envie d’un peu d’évasion… Comme je suis confinée dans mon salon, journée de boulot demain oblige, j’ai envie de prendre le temps de me replonger dans mes souvenirs normands. Je vous ai parlé du L’Biào Cotentin… et je vous en parlerais encore et encore… mais je vais me retenir et plutôt extrapoler sur les beautés de la région… Nos charmants hôtes du L’Biào Cotentin nous ont eu la gentillesse de partager avec nous leurs petits (GROS) secrets de la région:  une plage magnifique que j’ai vu pu voir à travers les photos de M. Paul et Marie-Claude (un surplus de boulot m’a forcée à profiter pleinement du B&B – et de sa connexion Internet un après-midi complet), de beaux petits villages dans lesquels on ne serait possiblement même pas arrêté… et un super resto: La Cale. Nous y sommes allés et… QUEL BONHEUR!

La «p'tite vue» que nous avions, assis à notre table...

La «p'tite vue» que nous avions, assis à notre table...

À la base, le concept est sexy: les tables sont aléatoirement «fixées» dans un parterre plus sablonneux que la plage qui se trouve 2 pieds plus bas que la terrasse coupée d’un mur de roches… Autant dire que nous avons mangé sur la plage…

Marie-Claude et moi... lumineuses ou illuminées... au choix ;-)

Marie-Claude et moi... lumineuses ou illuminées... au choix 😉

La bouffe aussi est sexy. Bulots, moules, frites… le tout servi à la bonne franquette. Cette soirée fut un régal sur toute la ligne.

Je ne croyais pas que les souvenirs gustatifs étaient si puissants... Je regarde les photos et je salive!

Je ne croyais pas que les souvenirs gustatifs étaient si puissants... Je regarde les photos et je salive!

Tout était parfait du début à la fin. Sur le chemin du retour, nous avons même réussi à dire «Bonne nuit!» au soleil, sur le bord d’une autre superbe plage. Pour nous remercier, il nous a offert un magnifique spectacle avant de se mettre au lit… QUEL BONHEUR!

Sur le chemin du retour, l'espace d'un instant, on a attrapé le bon moment!

Sur le chemin du retour, l'espace d'un instant, on a attrapé le bon moment!

J’ai un peu voyagé, quand même… Et j’avoue que cette petite soirée tranquille fait partie de mon TOP 5 des plus belles soirées à l’étranger. Je réalise d’ailleurs que ce top est presqu’exclusivement composé de soirées avec vues, saveurs, odeurs… aussi différentes soient-elles… un top de sensations et d’émotions… J’y pense, et je me trouve chanceuse…

Pour ceux qui ont envie de noyer leur peine…

…vous pouvez vous rendre dans le coin de Bastille à Paris! Sur la petite rue de Lappe – qui est fort animée – se trouve un bar dont le nom laisse la liberté d’envisager différentes options:
1- ne boire que de l’eau toute la nuit;
2- noyer votre peine avec avidité;
3- profiter d’un concept all you can drink sans modération.

En voyant ce nom, nous avons dû retenir quelques larmes...

En voyant ce nom, nous avons dû retenir quelques larmes...

Pause anti-stress!

Ces jours-ci, plusieurs facteurs jouent allègrement sur mon thermomètre «stress». Je dois donc peser continuellement sur le petit bouton «ON» du côté droit de mon cerveau pour tenter de trouver des façons agréables et originales de faire baisser la température. Dans ce contexte ma foi tendu, c’est donc de tout naturellement que l’envie incontrôlable de m’acheter un Mugen Puchi Puchi m’est venue. Malheureusement, on est dimanche et tout est fermé à Paris… Puis de toute façon, je perdrai probablement moins de temps à le commander en ligne… Je ne crois pas que ça court les rues parisiennes, les Mugen Puchi Puchi… Peu importe que je favorise la chasse aux boutiques ou la chasse aux sites Web, c’est sûr que je devrai patienter quelques jours…

Cela dit… j’ai trouvé une solution alternative drôlement efficace. Peut-être énervera-t-elle les voisins et M. Paul qui n’en pourront plus d’entendre la p’tite musique speedée à souhait, mais je visionne la vidéo promotionnelle de l’écrabouilleur de bulles virtuelles en boucle… et ça me fait pleurer de rire. Je l’ai déjà vue et revue… sans jamais me tanner! Détente garantie dans mon cas :-).

Envie de visiter le Paradis? Venez! Je vous y emmène, à Bretteville-sur-Ay!!

Après notre séjour dans une pension «une étoile» à San Sebastian, M. Paul et moi avons fait un pacte: dorénavant, nous choisissons ensemble nos pensions. Je mets la barre haute pour le confort et lui la baisse le plus possible pour le prix, et nous prions tous les deux pour trouver les meilleurs deals qualité-prix en ville ou en village.

Je dois avouer (me semble que je multiplie les aveux sur ce blogue!) que plus je voyage (ou plus je vieillis?), plus le moment de «l’entrée dans la chambre d’hôtel» devient une mini-source d’angoisse. Comme si je craignais chaque fois être terriblement déçue par la nature anachronique des photos vues sur le site du gîte ou sur Tripadvisor. On dirait parfois (souvent?) que la photo a été prise dans une autre vie… Avant que le temps – et/ou la négligence? – ne fasse son oeuvre dévastatrice sur les couleurs, les meubles, le matelas, le tapis, la salle de bain et les murs. L’angoisse du gîte. Pourtant, un coup entrée, que la chambre soit moche ou pas, que le bain soit noir, beige ou blanc et que le matelas fasse «schouink schouink» ou non, je m’accommode. Mais je dois prévoir une mini-période d’adaptation (qui devient la période d’angoisse de M.. Paul qui craint chaque fois que je ne passe pas au travers :-))… Généralement, n’importe quel petit «plus» m’aide à passer à travers ce dur moment plus rapidement. Comme l’Internet haute vitesse gratuit, par exemple. Ben quoi… On est «branché» ou on l’est pas ;).

À Tours, j’ai dû vivre cette petite période transitoire (jusqu’à ce que je vois les 5 barres de mon AirPort se noircir: le signal était impeccable!)… Notre hôtel était correct et propre, mais la mollesse des matelas incitait à se lever tôt et le fait qu’il n’y ait pas de «vraie» douche incitait à se laver vite… Bref, un hôtel qui donne envie d’en sortir pour visiter. Ce qui est logique, quand on y pense :-). Et heureusement, nous avons dormi à cet endroit AVANT de découvrir le Paradis-avec-un-grand-P dans le Cotentin. Cotentin comme dans «immense contentement», mais pas pareil…

Je vous mets en contexte. C’est le long week-end du 14 juillet (on fait le pont comme beaucoup de Français). Ma grande et très chère amie Marie-Claude, incomparable rayon de soleil Québécois, est avec nous pour la semaine. On vient de visiter la Vallée-de-la-Loire et quelques-unes de ses vignes, et on fonce vers le Cotentin. Prochain arrêt, L’Biao Cotentin, petit gîte trouvé (par moi-même, comme vous savez maintenant) en googlant «Plus beaux villages de la côte normande». À l’heure des choix, la semaine précédente, je me suis fiée sur mon intuition. Je ne me rappelle plus comment je suis tombée sur ce gîte, mais je crois que M. Hasard s’est amusé avec moi (merci, M. Hasard!). Une recherche sur TripAdvisor m’a confirmé que les gens qui y ont séjourné avant ont adoré (M. Paul me dira ensuite que j’ai fait un peu d’aveuglement volontaire: il n’y avait que deux critiques!). On a appelé et bingo! Ils avaient de la place pour trois personnes, aux dates que nous désirions.

Nous sommes donc en route vers ce gîte, sans trop savoir ce qui nous attend (c’est également moi qui avais choisi l’hôtel précédent, il ne faut pas l’oublier). La route est longue. Plus longue que ce que notre généreux chauffeur avait calculé en regardant la carte routière. Je me retiens de demander «C’est encore loin Grand Schtroumph», mais la phrase me brûle la langue, les lèvres et même la gorge! Un arrêt pour souper en chemin me confirme que le Grand Schtroumph pense qu’on y est pas tout à fait encore. Mais quel arrêt! Un peu après Granville, alors qu’on vient de parler «fruits de mer», M. Paul aperçoit un petit resto de bord de route qui sert des produits marins de la région. Wouah! Je ne peux décrire les huîtres et les moules que nous avons mangées. Jouissif est le seul mot qui me vient en tête et je sais que ce n’est pas très concret comme description. C’est parce que c’était une expérience tellement… euh… GLOBALE! Jugez par vous-même!

Huîtres, moules, vin... Tout était délicieux!

Huîtres, moules, vin... Tout était délicieux!

Heureusement, en après-midi, M. Paul avait pris soin d’avertir nos hôtes que nous serions en retard… Il leur fait un petit update autour de 22h, juste avant avant que nous reprenions la route pour un petit 2 heures.

Direction: Bretteville-sur-Ay, petit village comptant 334 habitants selon ce que j’avais lu l’après-midi même sur mon iPhone. Petit village où le concept de lampadaire semble plutôt… optionnel. Ce qui – je vous le jure! – rend l’endroit d’autant plus sympathique! Quoique ce soit difficile de s’y retrouver la nuit tombée. Et la nuit accentuant les angoisses, vous comprenez que j’ai hâte de voir l’endroit où nous passerons les deux soirées suivantes. J’anticipe le fameux moment de transition…

Moment qui n’eut JAMAIS lieu! Une première :). L’endroit est magnifique (le mot est faible) même en pleine nuit et notre hôte tout à fait charmant. Sans compter que l’Internet haute vitesse fonctionne à quatre petites barres! Je partage avec vous la critique que je viens d’envoyer à TripAdvisor, question qu’il y en ait maintenant au moins 3. Je suis presque certaine que ce nombre augmentera à 5 sous peu (M. Paul et Marie-Claude, oui, c’est ma façon de vous mettre de la pression!):

J’hésite presque à mettre une critique, souhaitant que ce magnifique et accueillant B&B reste un secret bien gardé… par moi seule ;-). Mais ce serait vous priver d’un grand moment de bonheur dans un endroit enchanteur, en compagnie d’hôtes chaleureux et attentionnés!

Mon séjour au L’Biao Cotentin est le point culminant de mon long week-end en terme de bien-être. La chaleur, l’humour et les nombreuses petites attentions de David, notre hôte, y ont grandement contribué. Tout comme le charme indescriptible des lieux, rénovés avec soin et respect.

Seule ombre au tableau: je n’ai pu rencontrer Elisabeth, la conjointe de David, qui était retenue en ville. Mais ce sera pour une prochaine fois… Parce que je me promets bien d’y retourner!

En mettant les pieds dans la maison, j’ai ressenti un bien-être indescriptible et j’en ai profité pour me réconcilier avec mon intuition qui semblait avoir pris des vacances à Tours. Je SAVAIS que ce séjour serait apaisant malgré la tonne de travail que j’avais apporté en vacances, les deadlines imminents ne me permettant pas de faire autrement. Tous les matins, je me suis levée à 4h30 / 5h pour avancer mes dossiers. La veille, David me préparait du café à faire chauffer au lever. Dès 8h, il m’en rapportait du frais et venait s’assurer que tout allait bien, que mes dossiers avançaient… De petites attentions tellement touchantes et réconfortantes!

De petites attentions qu’il porte aux humains, oui, mais aussi à tout ce qui l’entoure. Sculpteur et céramiste de profession, c’est lui et Élisabeth qui ont tout rénové le B&B et ce, en respectant l’environnement et l’authenticité de la maison. Cette dernière n’avait pas été habitée pendant 25 longues années avant que le couple décide de l’habiter et d’en faire profiter les gens, il y a 3 ans. Je ne veux pas vous donner trop de détails parce que je ne peux retransmettre en simples mots la passion, le plaisir, le respect, la conscience, l’envie de bonheur qui animent David lorsqu’il raconte l’histoire de leur gîte. Ses yeux, ses gestes, ses mots… tout est empreint d’un grand bonheur qu’il ne demande qu’à partager généreusement avec ses invités. Je souhaite VRAIMENT que vous puissiez vous y rendre un jour et que vous l’entendiez raconter l’histoire passée, actuelle et future du L’Biao Cotentin, un work-in-progress qui selon moi est aussi, sinon plus un work-on-happiness

Avouez que le mot «enchanteur» est le premier qui nous poppe en tête en voyant l'endroit!

Avouez que le mot «enchanteur» est le premier qui nous poppe en tête en voyant l'endroit!

Tout a été et continue d'être rénové par les hôtes eux-mêmes et ce, dans le plus grand respect des origines de la maison et de l'environnement!Tout a été et continue d’être rénové par les hôtes eux-mêmes et ce, dans le plus grand respect des origines de la maison et de l’environnement!
Les chambres sont calmes et les lits tellement confortables... C'est presque «dangereux»: j'aurais passé une journée complète à lire dans mon lit!

Les chambres sont calmes et les lits tellement confortables... C'est presque «dangereux»: j'aurais passé une journée complète à lire dans mon lit!

En plus de David et Elisabeth (dont les deux chanteurs favoris sont Charlebois et Félix Leclerc!), vous serez accueillis par KiKa*-la-douce (je ne sais pas si j’écris bien son nom… Sinon, j’en suis désolée :-() et Ti-Loup-le-Bouvier-Bernois-un-peu-badaud-et-tellement-adorable, deux magnifiques chiens ainsi que par un superbe poney, Vent Vert, et sa maman. Envie d’une saucette? Une superbe plage quasi-déserte se trouve à 2 kilomètres du gîte. Et la courte marche d’approche est aussi belle que la plage elle-même!

David et Kika, deux hôtes généreux, attentionnés et charmant à souhait!

David et Kika, deux hôtes généreux, attentionnés et charmant à souhait!

En fait, l’endroit est tellement paisible que nous avons décidé de prolonger notre séjour d’une nuit. Je me suis aussi promis d’y retourner sous peu.

Je remercie donc publiquement David et Élisabeth d’avoir eu l’idée d’acheter, de rénover et de partager ce petit coin de paradis avec nous… et leurs futurs invités. Je remercie aussi publiquement mon intuition de m’y avoir emmenée. Et je vous recommande, chers lecteurs, d’ajouter le L’Biao Cotentin à la liste des «100 things I must see before I die». Quitte à devoir tricher et en mettre 101 si vous ne savez pas quoi retirer!

Une fondue offerte comme ça… ça ne se refuse pas!

Tours vaut le détour pour mille et une raisons: sa cathédrale (Saint-Gatien-de-Tours); ses boutiques (j’ai été très sage… mais on ne peut pas en dire autant de mon amie Marie-Claude qui a dépensé ses premiers euros en terre française dans une boutique de la rue Colbert!); les nombreux vignobles accessibles à quelques kilomètres de rayon… tout autour de Tours… Et les nombreux restos où le personnel chaleureux met vraiment du coeur à l’ouvrage, comme dans ce restaurant de fondues qui affiche ouvertement sa passion pour la cuisine du bouillon:

L'histoire ne dit pas si le nom du resto a été inspiré par les joyeuses publicités «On mange d'la fondue!» , ou si c'est l'inverse...

L'histoire ne dit pas si le nom du resto a été inspiré par les joyeuses publicités On mange d'la fondue!, ou si c'est l'inverse...

Un intrus au pays du calembour! Et pas n’importe lequel ;-)

Baignant depuis maintenant quelques mois dans les joyeux calembours, je prends tous les jeux de mots que j’aperçois pour du cash. Erreur. Agir de la sorte c’est oublier que malgré toutes nos similarités et tous les liens qu’on veut bien dessiner entre nos cultures, malgré tous les programmes d’échange visant à favoriser le rapprochement entre Français et Québécois (avec le Nutella, par exemple, comme le souligne si bien M. Paul), nous sommes différents sur bien des points… Dont la langue. On a beau utiliser les mêmes mots, les mêmes pronoms, les mêmes adverbes, les mêmes interjections… le sens de nos phrases ou de nos expressions varie d’un océan à l’autre, causant tantôt de petites confusions, tantôt de gros (et rigolos) malentendus. Pensons à «Foufoune» qui, pour les Français comme pour les Québécois, représente une partie du corps. Dans la même région anatomique, de surcroît. Mais alors que les Québécois les aperçoivent «de dos», les Français doivent être «de face» pour les voir… Et on ne parle pas des «gosses»… Pour les uns, ça sert à créer ce que ça signifie pour les autres! Pensons aussi aux 5 à 7, que je démystifie dans un article qui sera publié dans un prochain numéro de Clin d’Oeil. Paraît que si vous parlez de votre «blonde» à un Français, l’image qui lui apparaîtra en tête est celle d’une nunuche idiote… Vaut mieux parler de votre conjointe, votre amie ou encore votre copine. Au fait, «présentement», c’est un «québé-chisme» (tant qu’à faire des calembours, j’aime bien celui-là!). Il semble qu’il faille employer «actuellement». Honnêtement, moi, je trouve «actuellement» plus doux à l’oreille, de toute façon.

Je ne ferai pas de liste exhaustive ici. D’autres sites s’en sont occupés. Non, je veux plutôt parler d’une marque de commerce.

La première fois que j’ai aperçu un sac de sucre Daddy sur les tablettes du supermarché, j’ai eu un mini-choc. J’ai cligné des yeux pour être certaine que je n’étais pas victime d’une illusion. Être certaine que j’avais bien lu et que ce n’était pas écrit «Paddy» ou «Dappy» ou même «Saddy»… Mais non, j’étais bien devant un étalage complet de sucre Daddy. Comme dans «Sugar Daddy». En Angleterre, ce type d’humour ne m’aurait pas surprise. Mais j’avoue que la France ne m’avait pas encore montré ce côté d’elle-même. J’en ai glissé un mot à M. Paul pour recueillir son avis. Il ne me croyait pas! L’intégration de mots de langue anglaise dans le langage familier ou les noms de marques est plus fréquente ici qu’au Québec… Aussi, il ne m’est jamais passé par la tête que ce nouveau calembour caché puisse être totalement accidentel… J’ai tout de même poussé mon enquête un peu plus loin en demandant à des amis Français s’ils connaissaient le sucre Daddy. Réaction générale: un «oui» monotone appuyé d’un regard à la «Euh… mais qu’est-ce qu’elle dit»? J’ai donc enchaîné en demandant s’ils savaient ce qu’était un «Sugar Daddy» et je vous avoue avoir été étonnée de constater qu’une majorité de 100% ne savait simplement pas… Pour eux, c’était du sucre bien ordinaire. Notre Redpath, sans plus.

Je me suis donc demandé si la marque était d’origine française ou d’un autre pays. Peut-être certains souhaitaient-ils se payer la gueule des Français? J’en doutais mais je ne voulais laisser passer aucune hypothèse… Résultat de mon enquête: c’est bel et bien une marque d’origine Française lancée en 1981. Sur le site Web de Daddy, l’historique souligne «Quand on pense à Daddy, nous avons tous en mémoire l’image du grand-père sympathique accompagné de ces deux petits enfants qui animaient nos paquets de sucre».

Bon d’accord. C’est moi qui ai l’esprit mal tourné. N’empêche, quand j’ai visionné les plus récentes pubs du produit (2008), le doute a ressurgi dans mon esprit:

C’est moi, ou… 😀

P.S. Un «sugar daddy», pour nous, c’est «a well-to-do usually older man who supports or spends lavishly on a mistress, girlfriend, or boyfriend»…

P.S. 2 Le chat me fait vraiment mourir de rire:

Sucre Daddy

Oh yeah!

Vous aimez manger vos chips avec «classe»?

Je suis donc triste de vous annoncer la fermeture de ce petit casse-croûte parisien, comme en témoigne la photo:

Je ne sais pas si le Crou'style servait les meilleures chips en ville... et il semble que je ne le saurai jamais...

Je ne sais pas si le Crou'style servait les meilleures chips en ville... et il semble que je ne le saurai jamais...

À moins qu’il n’y ait une autre explication derrière ce nom? Vos suggestions sont bienvenues! 🙂

À Paris, si vous avez envie d’une pinte de café…

…vous n’avez qu’à venir ici:

Je ne sais toutefois pas s'ils servent des Stella Artois dans des coupes à espresso par contre...

Je ne sais toutefois pas s'ils servent leur bière dans des tasses à espresso par contre...

Petite plogue éléphantesque… empreinte de mélancolie

Ce matin, j’ai eu la chance de discuter avec le fondateur de Digital WSI Agency, l’antenne parisienne d’une entreprise de marketing Internet dont le siège social est canadien (moment de violon aux airs de mélancolie 🙂 ).

J’ai donc eu la chance de parler Web, une autre de mes passions (une conversation super intéressante de surcroît, avec quelqu’un qui en «mange» autant que moi). Oui, j’aime bien les voyages, les découvertes, les collections de tampons faits par les douaniers dans les passeports (un jour, je vous assure, j’aurai mon passeport 48 pages!)… Mais, comme je suis une jeune femme ayant été élevée à l’ère du «multi-tasking» (je sais que c’est néfaste… j’y travaille)… je cumule aussi le multi-passionning, et au chapitre de ce qui me fait vibrer, le Web, comme bien d’autres choses, côtoie les voyages…

Donc on a parlé sites web, optimisation, stratégies marketing… et ça m’a permis de revenir en arrière en pensées, et de me replonger dans certains projets réalisés à Montréal, au cours de a dernière année. Plusieurs d’entre eux me tiennent vraiment à coeur, mais aujourd’hui, je veux vous en mentionner un en particulier. Un sur lequel, malgré les embûches et les délais, j’ai ADORÉ travailler.

Je fais mon «coming out» officiel. Ça n’a pas été facile (comme pour tous les projets, s’entend :)), ça a été plus long que prévu (comme pour pas mal tous les projets aussi),… mais j’ai eu la chance de travailler, à l’interne, avec des gens compétents et vraiment talentueux (et il y en a eu plusieurs, le projet s’étant échelonné sur de nombreux mois, mais chacun d’entre eux a fait preuve de passion et de professionnalisme!). J’ai aussi eu la chance d’être appuyée par des supérieurs à l’interne et des gens du siège social qui «voulaient» que le projet soit une réussite autant que moi et qui multipliaient les efforts pour qu’on puisse dépasser les attentes. À l’externe, j’ai aussi pu compter sur des partenaires vraiment «supers» et efficaces. Gardant la crème pour la finale, je tiens aussi à mentionner l’immense bonheur que j’ai eu à collaborer étroitement avec les gens dans l’ombre de ce projet philanthropique: Claude Fournier et Marie-José Raymond. Déterminés, amoureux du 7e art et passionnés, ils sont non seulement motivants… mais aussi inspirants!

Ce projet, c’est ÉLÉPHANT, mémoire du cinéma québécois. Je visite le site régulièrement et je suis fière du travail réalisé au départ… et de tout ce que Pascal, le chargé de contenus, continue à faire de jour en jour. Si vous ne le connaissez pas (le site… pas Pascal), je vous invite à le visiter. C’est une porte ouverte sur l’univers cinématographique québécois. Non seulement des fiches de films complètes peuvent y être consultées – soit via un moteur de recherche plus traditionnel ou un moteur de recherche faisant appel à vos émotions – mais il y a aussi de nombreuses vidéos d’entrevues exclusives réalisées par Claude et Marie-José. Sans compter l’historique, les «saviez-vous que», les nouvelles…

Étant actuellement établie à Paris et ayant quitté l’entreprise pour ce faire, je ne collabore plus du tout au site (donc non, non, c’est pas une opération de promo cachée ;-))… Mais quand j’y retourne à titre de simple internaute, je tripe autant que lorsqu’on le construisait… J’avoue qu’il sert parfois d’anti-spleen, les jours ou le mal du pays me rattrape… Mais je pense que c’est un chouette site.

Alors, je vous invite à le visiter… et à vous amuser 🙂

Oui, j'ai un «parti pris»... mais il est beau quand même!!!

Oui, j'ai un «parti pris»... mais il est beau quand même!!!


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