Emmenez-moi au(x) pays… du calembour!

J’ai toujours été une très grande amatrice de jeux de mots. D’aussi loin que ma mémoire me permet de me rappeler, je rigolais à coup sûr quand j’en entendais ou en lisais un (même les «poches»… parce que juste le fait d’y avoir pensé, même si c’est un flop, c’est rigolo). Il faut dire qu’avec un papa qui provoquait l’hilarité générale dans ses groupes d’élèves de 5e année primaire en criant haut et fort (il a une voix qui porte… et le «Minuit Chrétien», c’est d’la p’tite bière pour lui… surtout après 2-3 bières): «UN INTESTIN» au lieu d’«un instant»… j’ai de qui retenir! Du haut de leurs 10 ans, les enfants trouvaient leur professeur trèèèèèèèèèèèèès drôle. Et ce n’est là qu’un petit exemple de son énorme répertoire qu’il rodait à la maison…

Moi, c’est à 3 ans que j’ai élaboré mon premier jeu de mots provocateur. Je me faisais garder par ma tante et nous attendions «patiemment» son amie Ruth dans l’auto. Ruth était à la caisse populaire et ma mémoire ne me permet pas de dire si c’était un jeudi, mais toujours est-il que c’était long. Vraiment long. N’y tenant plus, sûrement pour détendre l’atmosphère alourdie par l’attente, j’ai lancé haut et fort (suivant l’exemple de papa): «MAUDITE RUTH DE VACHE».

Ce jeu de mots fort songé tient sa source d’une phrase que mon papa prononçait invariablement, les dimanches, lorsque nous roulions de Rawdon vers Saint-Donat, pour aller voir la famille. La «nouvelle route» n’était pas encore née. Nous empruntions donc la «vieille route» qui était dans un état cahoteusement lamentable. Dans le coin de Notre-Dame-de-la-Merci, à quelques mètres d’intervalle d’une fois à l’autre, papa lâchait un «MAUDITE ROUTE DE VACHE».

Vous voyez le lien, dites? Moi, je suis pas mal fière de moi. Et derrière les airs effarés de ma chère tante et de mes parents à qui elle a raconté l’événement, je suis certaine qu’une grosse dose de fierté était palpable. Surtout pour papa, qui avait là la preuve que je suis bel et bien SA fille ;-).

Et je n’ai pas arrêté depuis, au grand dam de M. Paul, parfois, je crois. Pas arrêté d’en rire… et pas arrêté d’en faire. Des contrepèteries aux calembours, tout me plaît! Et parlant de calembours… ici, je suis servie! Paris est le paradis du calembour. En fait, plus je voyage, plus je me rends compte que la France entière est le paradis du calembour (parfois bien fait, parfois moins… mais qui me font rigoler à tout coup!). Quoique Bruxelles et Prague m’ont toutes deux réservé aussi de belles surprises!

Mon premier contact avec les calembours «visibles» de cette magnifique ville qu’est Paris s’est fait un soir où nous nous baladions, juste pour le plaisir. C’est là que j’ai vu le salon de thé «Intimi’thé». Je n’avais pas mon appareil photo pour photographier l’enseigne. Damn! De retour à la maison, je me suis empressée de faire une petite recherche Web. Je ne savais pas trop ce que je cherchais sinon que ça avait rapport aux calembours à Paris… Et je suis tombée sur le blogue On a empalé pour moins que ça qui m’a bien amusée! Je ne suis pas la seule à avoir remarqué cette tendance!

Ce qui est drôle, c’est que certains noms de commerce sont tout à l’opposé. Comme si les propriétaires se disaient «Bah… À quoi bon essayer de chercher un nom «songé»? Jouons la simple». Par exemple, près des «places» (République, Nation, d’Italie, etc.), il y a toujours une série de commerce qui prennent le nom de cette place. Près de chez moi, j’ai «Literie Nation», le café «Royal Nation», etc. À moins que ce ne soit le signe qu’ils étaient les premiers sur place? Peu importe.

Toujours est-il que d’autres commerces jouent avec les mots. Et, je n’oserais prétendre faire le même super exercice que On a empalé pour moins que ça, mais je me propose de partager avec vous les photos des noms qui m’ont fait sourire, rigoler ou parfois même… désespérer ;-). Juste pour le plaisir. J’en ai déjà plusieurs en banque, mais je vous propose de commencer par quelques photos, le temps que vous vous acclimatiez, et j’en ajouterai régulièrement par la suite… Prêts?

Commençons par Paris, puisque c'est dans cette belle ville que j'ai aperçu le premier commerce qui m'a accrochée...

Commençons par Paris, puisque c'est dans cette belle ville que j'ai aperçu le premier commerce au nom «jeu de mots» qui m'a accrochée...

Je vous emmène maintenant à Bruxelles...

Je vous emmène maintenant à Bruxelles...

Vous êtes maintenant à Biarritz. Entendez-vous la mer?

Vous êtes maintenant à Biarritz. Entendez-vous la mer?

Toujours à Biarritz... Ici, tout le monde rit!

Toujours à Biarritz... Ici, tout le monde rit!

Celle-ci vient de Prague... Ça donne envie de chanter, non?

Celle-ci vient de Prague... Ça donne envie de chanter, non?

Toujours à Prague... Le salon de coiffure le pus «romantique» sur terre!

Toujours à Prague... Le salon de coiffure le plus «romantique» sur terre!

4 Réponses to “Emmenez-moi au(x) pays… du calembour!”


  1. 1 Olivier 13 juin 2009 à 01:19

    OK, là, je me sens chez moi ! Tu sais comment s’appelait le salon de coiffure parisien le plus hot, dans les années 80 ? RockHair. Pourri, non ? Oh shit, il existe encore !

    http://www.myspace.com/rockhair

  2. 2 Elodie 1 décembre 2013 à 12:57

    Bonjour, Super article !!! Pourriez vous me contacter par MP car j’aurais besoin de vous pour trouver un nom baser sur un calembour? S’il vous plait. Merci beaucoup.


  1. 1 lits Rétrolien sur 13 décembre 2014 à 20:12
  2. 2 Calembour: un bon mot pour être vu et retenu | Rédaction-Business.com Rétrolien sur 17 août 2019 à 10:47

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